Elle approche, nous taraudant chaque jour
Faisant filer les heures sans retour
La jeunesse est, dit-on, dans la tête
Les corps rendent ces paroles bien bêtes
Si le temps pouvait passer
Sans laisser de traces indélébiles
Et nous garder comme des bébés
A la douce fraîcheur gracile
Mais les miroirs sans indulgence
Nous interpellent et nous offensent
Les années passées s'accumulent
Et les marques du temps et rides pullulent
Savoir se regarder avec bienséance
Et voir au-delà de cette image
Oublier ces moments où l'on pense
Que l'on tombe, que l'on surnage
Age de notre vie ou de nos pensées
Chacun essaie de retarder l'avance
De ces instants qui nous laissent défaits
De notre énergie, de notre insouciance
Avoir vingt pour toujours
Vivre comme des enfants
Avoir vingt ans avec l'amour
Qui se rit de ces tourments
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Ce que j'ai appris je ne le sais plus, le peu que je sais je l'ai deviné