Après des mois d'absences, je vous livre ma dernière œuvre, en espérant qu'elle vous plaira.
Sur ton si long sommeil, je veille ;
Dors ma petite fille merveille,
Que plus rien en ce monde ne t’atteigne,
Sur ton innocent sourire, je veille
Je le conserve dans la sphère de mes prunelles,
Desquels coulent encore des perles.
Sur ton petit corps enfermé, je veille,
Roi sans couronne qui ne sait que faire de sa peine,
Père qui combat cette sourde haine
Sur ce destin qui lui pris sa petite reine.
Sur ton si long sommeil je veille
Et si la vie ne coulait pas si fort dans mes veines,
L’on pourrait croire qu’avec toi, je sommeille.
Si l’existence ne criait pas si fort, vit encore,
Je hurlerais que je veux être mort.
Si Dieu avait eut pour nous un peu de peine,
Il aurait pu modifier cette triste scène.
Dors ma petite fille du soleil,
Ton père en souffrance reste en éveil.
Sur ton si long sommeil, je veille.
Et si Dieu un jour mon âme accueille,
Je te chercherais pour terminer mon deuil.
Enfin, je pourrais me pardonner,
Et te dire combien je t’ai aimé.
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