Je reste sous l’ombre du destin
Me rafraichir perpétuellement d’un
Zéphyr venant d’un horizon infini,
Où s’engorgent les âmes d’énergie.

Mon esprit est le miroir de
La liberté, l’exil est la quiétude
Où je me réfugie pour zieuter
L’esprit s’enfouir dans l’éternité

Où dansent les étoiles sous l’éclat
Doré d’un halo, qui sonne le glas
De la noirceur des jours, rien
Ne change dans ma tête, en terrien

Je sillonne l’étendue du ciel
Étrange pour arrêter les aiguilles
Du sablier et briser les ailes du temps
Sans me préoccuper longtemps

De ce que demain me ramène,
Ou de ce que la nature humaine
Me relève, en moi est ancré
La fierté, je rejette les décrets

De la providence que l’humain
Inscrit avec le nectar du jasmin,
Sur la voie sombre et douteuse
D’une destinée calamiteuse.

Je persiste à admirer l’aurore,
Au fond du cœur l’espoir s’endort,
Je puise de la pureté matinale
La force d’éveiller de l’ivresse fatale

Celui qui pense, que par le silence
S’ouvrent les portes de la clémence.
Je conquiers l’espace et le temps,
Je fais comme Alexandre le grand,

Je combats avec les mots
Les rois et les princes sans être le fou
Oubliant ses repères, je reste l’être
Qui compose les vers pour renaître

À la vie par les pulsations des cœurs
Des personnes sans goût et sans saveur.
Cesser de parler est le revers,
Qui fait pleurer le soleil et l’univers,

Dad allaoua