Puis nous revînmes à nos chaloupes avant de saborder
le galion fantôme, non sans l’avoir à nouveau fouillé
de fond en comble, nous le désarmâmes, et le lavâmes
à grande eau, puis nous récupérâmes,
les cordages, les voilures, les coffres et les matériaux qui s’y trouvaient
indemnes, ainsi que les boisûres, l’ameublement et les quelques victuailles qui y étaient
stockés car nous ne voulions qu’aucun équipage ne puisse être contaminé, le couler
s’était avéré impossible, sa coque étant percée et venue embrassée
notre proue jusqu’au second étage du pont supérieur, nous ne pouvions nous en défaire
qu’en cette circonstance, afin de ne pas sombrer alors qu’il prenait l’eau à grand train. Nous étions heureusement
à quelques encablures des côtes car si un pareil incident s’eut été produit en pleine mer,
nous dûmes fendre notre propre éperon, un exercice périlleux et long qui nous emporta certainement
Au fond de l’océan.
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