Une femme s’arrache
A vos souvenirs,
Une femme se cache
Sur fond d’avenir,
Elle se détache
Et son sourire
N’est plus qu’un nuage
Qui s’efface…
Et l’Amour passe
Dans des soupirs,
Il y a des glaces
Pour réfléchir,
Le temps s’étire
Avec les rides
Remplies de rires,
Noyées de larmes…
Il n’y a plus d’arme
Contre l’oubli,
OĂą est le charme
Qui s’est enfui,
L’ombre d’une femme
Dans la nuit,
L’oreiller chaud
Des insomnies…
Un ruban sur la table de nuit,
La dernière lettre
Et un parfum,
Pour faire souffrir…
Venise est loin,
Plus de gondoles des souvenirs,
Plus rien qu’un pont
De mes soupirs,
Quand la nuit vient,
Une femme s’efface
Et puis, plus rien…
Jacques Hiers
Texte déposé. Tous droits réservés.
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