JE BRÛLE MON OMBRE

Je brûle mon ombre sur le fil d'un passé décomposé,
Posée sur l'hier de lendemains de ce monde insensé,
Censé prévoir aveuglément tristes avenirs sclérosés,
Rosée sans matin atteint par la larme désenchantée.

Je brûle mon ombre dans le malt de l'augure impur,
Urinant pluie du fiel sans ciel à la clarté de nuages,
Agenouillé devant le néant de l'existence morsures,
Mort sûre dans un virage sans âge à l'infini rivage.

Je brûle mon ombre pénombre et peurs en nombre,
Nombrilisme décati en catimini nourrit mon esprit,
Prison cérébrale inhalant miels en mes décombres,
Ombrelle vertébrale d'une colonne sans vie ni prix.

Je brûle mon ombre corporelle sans goût sans zèle,
Ailes brisées sur la risée de l'océan au bateau errant,
Rampant tel un vers sans poème moteur sans bielle,
Hélant sans élan l'univers et tous mes nerfs à cran.

Sous une forme d'anadiplose, cela renforce la profondeur du texte....
Plume que je découvre et à relire.....

***DAN***....

----------------
*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***

Bonsoir Huron

Triste et sombre poétique, colère, amertume (si j'ai compris le poème) que de maux écrits mais bien écrits, profondeur et émotion.

Amicalement Franie

----------------

Une reconstruction intèrieure exprimée en un intéressant exercice de style .

heureuse mon ami de retrouver ta plume
aussi triste qu'elle est, elle t'est toujours fidèle a ton encrier qui déborde de vérité!

----------------


Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

Bonjour Huron, très triste et obscur poème, une plume qui pose les mots sur les maux de l'âme


Amicalement

Bonjour Huron....

sombre... mais si profond..
j'aime lire ces mots là..

----------------