Chaque jour, s’envole le sablier.
Faisant d’hier un adieu.
Qu’il abandonne pour l’oublier
D’une pensée non dieu.
La lune semble absente ce matin.
Dans le ciel n’existe plus.
Sans elle, la nuit semble être catin
Lui aurais-je donc déplus ?
L’hiver enveloppe encore l’aurore.
Sur l’insomnie, souvent j’ère.
Entre réveil du sommeil qui pérore
J’abandonne mon âme chère.
Je sais que demain sera-le même
Alors, de cette belle fumée poison.
J’inhale, en ce nouveau jour blême
Pour ne pas y tomber en pâmoison
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