Ensoleillé d’espoir, ton âme est presque un lys
Ombre d’un écusson, emblème du délice
Où vivent tes passions, tes dessins en œuvrance
Qui vivants au regard témoignent de tes sens.
Ensoleillé d’espoir, ton visage s’amuse
Encore, alors que vient sur le chemin des muses
Un ménisque ainsi qu’un ordre des dimensions
Où tu jettes ton art en déjouant leurs tons.
Ce n’est que par l’élan d’une mort naturelle
Que tu offriras à ta vie une étincelle
Que même les enfers n’en sauraient consentir.
Car toutes sensations gardées tu partiras
Avec un doux calice aux lèvres ; qu’en déchoit
Ou encore curieux tu cueillerais des lyres.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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