Vers Caterta.
et plongeaient pour disparaître pendant plusieurs
minutes, avant de surgir en Ă©clats de rires,
mon désarroi et la peur qui se lisaient sur
mon visage, les emplissant de vigueur,
je m’efforçai de les suivre, mais mon périple,
,il n’était pas des plus aisés, fut des plus courts
car c’est au détour d’une descente périlleuse
que j’eusse aimé prolonger afin d’en maîtriser
le déroulement que mes compagnons, hissés
sur une petite plage me firent signe de sortir
de l’eau, nous étions visiblement à quelques lieux d’un delta,
oĂą devaient nous attendre nos chefs de tribus, mes premiers pas
sur la berge furent incertains, et je fus bien vite happé par
l’énergie des enfants boutous, nous escaladâmes le flanc de
cette berge haute, derrière laquelle nous découvrîmes, rare,
une véritable expédition, composée de caravanes d’éléphants, de
chevaux et de mulets aussi impressionnante que provenant
de tous le continent, mes chefs de tribus en tête, nous aperçurent,
bien vite averties par leurs vigiles, qui trĂ´naient sur les hauteurs
des massifs voisins, je répondis d’un signe de la main, puis m’élança dans
le sable qui bordaient ce qui avait été jadis le lit d’un fleuve,
au milieu duquel deux mil hommes convergeaient ensemble
vers Caterta.
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