De la marine romaine...
Nos chaloupes amarrées, les grands-voiles hissées,
nous approchâmes au profit d’un vent céleste des falaises
contre lesquelles nous accrochâmes nos ancres afin d’éviter
le gros d’une tempête qui ne tarderait plus à se lever.
L’atmosphère était empreinte d’une très lourde pesanteur,
nous sentions que la charge de nos navires
dont les flancs étaient abrités derrière de lourdes frondaisons rocheuses,
allaient sauver notre flotte car le vent d’ouest qui soufflait laissa présager
un terrible déchainement dont nous allions comprendre plus tard le bien fondé.
Les hommes des tribus refusèrent l’hospitalité de Caterta, préférant veiller
sur leurs provisions et nos navires en campant sur les hautes falaises, sous
lesquelles l’on pouvait voir s’entrechoquer les coques de nos galions entre chassés
par de puissants cordages. Lorsque nous vîmes poindre sous
l’horizon, derrière une fournaise d’éclairs fulgurants, les navire de la marine romaine...
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