Je rêve d’îles vierges où l’on vit presque nu,
Où l’onde de l’oubli efface les regrets,
La Nature y sourit et, sans remords, se vêt
Des splendeurs de l’azur ; que vous dire de plus ?
Sous des cieux éclatants d’un bleu d’apothéose,
Le Soleil vient danser au bras de l’Horizon,
La Terre s’unit au Ciel et se métamorphose
A l’appel du Printemps, dans un cri d’abandon.
Les sables ont gardé le parfum de l’écume,
Témoin émerveillé, la mer, dans son écrin,
Immensité de rêve hantée par la brume,
Frissonne immaculée sous le souffle divin.
Les Dieux, sans aucun doute, réunis ici
Que l’écho, au hasard, a comblé de merveilles,
Expirant, quelquefois, un rêve inassouvi,
Triomphent, nonchalants, de l’éternel sommeil.
(c) Antigone
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(c) Antigone
"L'amour, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction" (Antoine de Saint-Exupéry)