Ni les assauts de nos amoureuses nuits,
Ni les désirs que les amours conçoivent,
Ni les tendresses que les amans reçoivent.
Ne valait pas un seul de mes ennuis.
Heureux tourment, que par ta grâce, je puis .
Trouver repos des amertumes qui me déçoivent,
Et que par toi seules mes amours reçoivent .
N'épargnant point des tourments où je suis.
Amères sont mes angoisses qui empirent,
Heureuse laure ce corps, sous qui je respire :
L' amour avait engendré cet amour soucieux :
Encore heureux, soit ce doux souvenir d'elle,
Encore plus heureux la lumière de ses yeux.
Qui enflamme ma vie en un feu fusionnelle.
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bernard 138
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