…une question…

Quel âge j’ai.
Mon cerveau comme des tripes à l’air
D’une trop vielle chanson
Aux mots longs comme mon bras
Qui tire sur la sonnette.
Je m’alarme,
Quel âge j’ai ?

…un constat…

J’ai peur des couloirs trop longs
Où résonne le pas des bottes
Noires des hommes comme tu ne veux jamais en voir.
Aucun perchoir ni changera rien,
Mon cœur sonne encore à chaque bruit de couloir.
Le corps à bien plus de mémoire
Que ma tête ne voudra jamais le croire.

… entracte…

Quand tes cents vies te laissent sans vie
Où vont les envies ?
Pour la cent et unième fois
Répète-moi que t’as envie
De moi, de mon semblant de vie
Et même du sang dans ma vie.
Dit oui
Mais je me sens comme sans moi.
Je veux me rendre à mes envies
Cents fois cents nuits
Et me sentir en vie.

… fin de l’entracte…

Les couloirs trop longs et leurs bottes noires
Qui usent ma mémoire pour abus de miroir
Peuvent aller se faire foutre sans au-revoir.
Je refuse de choir.
Je veux croire demain, enfin,
Demain, qui me tend ses mains
Sans faiblir
A moi qui vit sans lendemain
Sans faillir.

une fin d'entracte ou l'espoir renait

Des souvenirs qui marquent le pas, demain est presque là.

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

Bienvenue à toi qui nous plonge dans une sombre atmosphère éclairée par un lendemain d’espoir .
HONORE

Sombre très sombre, mais lueur d'espoir......

Mes amitiés

Michèle

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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.

Bonjour Haluzine une fort belle détermination dans la chute de ton poème. Bienvenue sur le site.
Mes bisous.

Capricorne

merci à tous !