En s’en allant, le temps me presse
Mettant, mes carences à nues
La force de mon allégresse
Se voit hâtivement décousue
Quand ce déclin me prendra de vitesse
Tout me sera assurément défendu.

En s’en allant, le temps me détruit
En moi, chaque jour, s’efface un petit bout
Comme ce résidu d’un fruit
Qui le lendemain dégage un arrière gout
Je berce un cœur qui languit
En faisant la prouesse de me tenir debout

En s’en allant, le temps s’en prend
A ce dont ont besoin mes maux
Comme un obstacle qui brise un élan
Quand on s’apprête à faire un joli saut
Pour réussir ce pied en avant
Fallait-t-il s’y prendre un peu plus tôt

En s’en allant, le temps m’abandonne
Au gré des jours incertains
Comme un nomade que talonnent
Tous les aléas et surprises des chemins
Je persiste et je me cramponne
A un espoir que je guette d’un peu loin

En s’en allant, le temps me brise
Au plus profond de mon âme
Je m’obstine et je courtise
Cet amour qui m’envoute et qui m’affame
Mais si demain, elle sera de moi, éprise
Trouvera-elle encore embrasée cette flamme ?

Joli poème. IRIS

le temps

merci d'avoir partagé ce temps avec nous
en déposant bel écrit, une plume triste
bcp de mélancolie...

une quête d'amour....


bon jour

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo