Je me demande pourquoi les oiseaux viennent picorer les vers de mes pensées
je suis seul face à la mer au pied d'un pin parasol et mes mots restent là
je suis certain qu'ils vont s'entendre je sais que les jeunes sont turbulents et qu'il m'est souvent difficile de les calmer ils jouent là sur le sable et dès le matin je suis obligé de les gronder sitôt qu'ils forment une ronde je crains pour leur vie
et les vagues remontent vers mon arbre
les vagues connaissent mon inquiétude elles se le disent entre elles
je ne voudrais pas que mes mots se noient ou qu'ils soient dévorés
C'est beau de parler aux mots, de les protéger, de les gronder, de faire leur éducation en somme. C'est ça, la vie de poète Bravo Bip Amicalement Keraban
---------------- J'aime la poésie qui me parle et qui chante