Anne, puisque l’amour ne meurt. (Le Transi)
Si l’histoire se souvint de jadis en Lorraine
Quand Anne écoulait ses larmes sans usure
Saint-Dizier s’esclaffait de la chute mondaine
Qu’en Montfort le chagrin larmoyait d’aventure
Sur le toit du clocher, les fils de la noirceur
Ebruitant la nouvelle à la foule par endroit
Le parfums de juillet perdit de sa saveur
Quand la valse des cloches résonna sous la croix
Les valais saluaient de belles révérences
Dans ces jardins en rose, des bruyères en grelot
Le tracé de la veuve sous les branches qui dansent
Pour la belle en souffrance, emporté des sanglots
Si Richier su offrir à sa mort une vie
Dans sa main de pierre ou pour fer au poignet
Un symbole d’honneur, l écu des chevaleries
Quand dans l’autre son cœur au divin sans regret.
Ci sommeille à l’endroit, en l’envers du décor
Sous l’honneur blasonné d’un drap mortuaire
A jamais dans la nuit, ce prince dont le corps
Repose pour des milles au marbre statuaire
----------------
Le côté sombre fait partie de moi, même si je décide de le fuir. BM