Dans le Jardin sauvage
Sous l’ombre des cerisiers feuillus
Il y avait comme un mirage
Tant de splendeur sous nos peaux nues
Le maître mot était le bronzage
La beauté s’étendait jusque dans la rue
Les monts offrant leur paysage
Et leur vert bouteille alors inconnu
L’oie aigrie en servage
Courait après nos fesses menues
Nous forcions le passage
Tandis que le volatile ahuri accru
La joyeuse détresse de nos enfantillages
Nous sortions les grands soirs la longue vue
Pour admirer les étoiles et les chaumières en espionnage
Quand nous sortions des sentiers battus
Tout n’était que batifolages
Et lorsque nous mangions les cerises crues
Leur jus coulait sur nos visages
Notre maison accolée à celle de mon grand-père disparu
Abritait une bibliothèque à l’étage
Nous la visitions comme si meurtre il y avait eu
Comme dans les jeux de cluedo ou dans les plus beaux ouvrages
Et nous tournions les pages assidues
De ces modestes livres reçus en héritage
Ces journées je m’en rappelle comme des souvenirs ténus
Dont aujourd’hui il ne reste que des jolis moments de partage
Le vase clos de notre cocon rompu
N’est plus de mon âge
Il me laisse un ensoleillé aperçu
De quand nous faisions de la vie l’apprentissage
Et ce sentiment impromptu
Me laisse encore au cœur d’ingénus papillonnages

Une jolie page d'enfance.

Un temps disparu, mais les souvenirs demeurent ...

De jolis souvenirs qui ont le goût de l'enfance ou de l'adolescence. IRIS

de beaux souvenirs...
ça reste!

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toutes ces madeleines de Proust ""joli"

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Dans le Jardin sauvage
Sous l’ombre des cerisiers feuillus
Il y avait comme un mirage
Tant de splendeur sous nos peaux nues...
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Un romantisme à saluer lors de cette composition.
Merci et au plaisir de vous lire!

Driss

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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!

Driss