Noel-Opan a écrit :
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Le temps est capricieux et grime nos doux cieux
Quand la morte saison fait briller le tison.
Pourquoi donc, en vos yeux, lis-je tant vos adieux
Et pourquoi ma maison est-elle sans raison ?

« La nuit porte conseil » m’a redit un pareil
Qui dépeçait les faits où je vous vis en fée.
Aujourd’hui au réveil je me pince l’orteil
En pansant les méfaits de ma joie étouffée.

Je scrute l’horizon qui toise mon gazon,
Ne vois plus qu’un doux cygne attendant sa consigne.
Il se meurt en prison, cherchant la guérison,
Toujours aussi maligne à viser votre signe.

Sans un bon parapluie, on crève au paradis
Où se meut le serpent comme un noble sergent.
La pomme, en usufruit, peut combattre l’ennui
Mais mon sort en suspens reste hélas indigent.

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