O soleil je te conjure ne t’éloigne pas
Assure-moi ce plaisir que tu me donnes
Je tremblerai de peur et de froid
Et me sentirai nue, si tu m’abandonnes.
Ravie de te voir si haut, au dessus de moi
Mon désir s’affole par cette chaleur qui me passionne
Je ne peux me voir seule, à la merci d’une colère
Dés que je te vois, je chasse mon rabat-joie
Tel un bébé qui joue sur le ventre de sa mère
Tantôt il rampe, tantôt il pivote sur soi
Brisant toutes sortes de barrières
Ce qui semble debout, pour s’enivrer s’assoie
Mes mots ont pris feu à ton apparition lumineuse
Ceux là même, inventés pour une poésie
Prise de folie et un peu fiévreuse
Oubliant tout ce que j’ai écris
J’en ai fait part à la mer, devenue bouillonneuse
Jusqu'Ã faire revivre toutes les inerties.