Face à la mer
Sous un halo de lumière
Le regard à l’abri de paupières
Fixe l’horizon au-delà des rizières
Les nerfs à vif,
Par des gestes instinctifs,
Eveillent les sens dans leur élan,
Brisent le silence en écho exubérant
Les casques lourds
Font refléter les contours
De ces soldats usés par le temps
De ces enfants las d’obéir aux sergents
Dans le village
Un silence a fait naufrage
Et résonne au rythme de la vie
A l’abri du chaos précédant la folie
Soudain les armes
Eclaboussent de larmes
Les visages flous des survivants
Comme l’hiver peut s’emparer du printemps
Triste constat
Après une nuit d’éclat
La guerre emporte dans ses tourments
Les espérances des plus grands prétendants
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Valli