Petite fille de Zanskar
Tu vis bien au loin de la ville
Nichée au petit-Tibet
A l’abri des collines.
Tu grandi sans fard
Et tu ne connais pas d’été.
Ton sourire a disparu
Depuis déjà bien longtemps
Emporté par la solitude
Lasse de ces journées nues
Tu en oublié le temps
Ta vie est bien trop rude.
Petite fille de la province du Cachemire
Tu découvres entre tes doigts
Le renouveau de la vie
Ce petit bourgeon que tu admires
Te redonne un peu de foi
Et te fait oublier tes soucis.
Tes frêles pieds nus battent la terre
Tes cheveux emmêlés volent au quatre vents
Dans ta robe de bure bleue
Tu vas sur ton chemin, tu erres
A la recherche d’un nouveau printemps
D’un coin de ciel bleu.
Petite princesse de Zanskar
Ton royaume c’est la montagne
Ton toit c’est le sommet de l’Himalaya
La tristesse est ta compagne
Dans cette vie ou rien n’est hasard
Un jour peut être tu souriras.
Matita
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la poésie est l'encre du coeur