M’habite le vent
Pour toi Honoré une traduction d’un de mes poèmes
Que vous m’avez demandé de le traduire dans le passé
Mais comme c’est très long
Je vous dédie quelque vers
MERCI
J'ai eu des visions dans l'obscurité
J'erre dans l'univers
Je cherche mon corps emprisonné
Comment puis-je me comporter avec sagesse
Et la sagesse se trouve dans la bouche du fou
Et par où voulez-vous que je passe
Et ma vision pleine de bulle
Qui guettent mes envies
Et tout ce qui est permis
Comment puis-je cheminer à cette fleur dans les mèches
Comment puis-je saluer et serrer le creux du ciel aiche
Je ne mange pas de la pomme d'Adam
Et les cheveux blancs ont assiégé l’envie
Les larmes des êtres sont mécréantes
Et la pauvreté est criante
Qui stop larme de l’être ?
C’est la pauvreté ravageuse
L’homme est ténébreux
Qui s’agite dans l’utérus de la douleur
Un poète : chuchoté par le diable
Ou : un amoureux perdu dans les prisons du temps
Où : un oiseau qui s’est posé sur une branche furieuse
Je parcours le passé
Pour frapper à la porte des poètes
Je cherche une étoile
Une plante
Dans le pays des étrangers
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les années de disette dictent les poètes