Quand le métal lourd navigant sur l'échelle
Disparaît à son tour vers les bas fonds de celle
Qui pendant tout l'été caressa le zénith
Jour après jour chauffée par une source sphérique
Toutes les bonnes volontés et les cœurs vaillants
Ont leurs esprits tournés vers ceux qui vivent sans
L'indispensable apport nécessaire à la vie,
Cachés dans un décor qui suscite l'oubli.
Quand les hommes élus ne veulent plus nourrir
Tout un peuple qui fut porté par des soupirs
Vers l'urne et la fente embaumées de l'espoir
Qu'un politique tente de faire cesser le noir.
Heureux le bénévole, l'anonyme français
Qui d'une passion folle aide à organiser
Ce restaurant du froid, triste et indispensable
Ouvert une nouvelle fois par des hommes honorables !
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Stéphane
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Amitiés littéraires à tous.