Le pentacle d'Hésaé - 11- bel et bien assagis.
Dépecées sous l’orage puis pendus dans nos cales, sous le pont, ces prises abondamment salées, nous reprîmes la route, ailée
Du large, en direction du centre de l’archipel où la nouvelle du pillage avait sans doute plongé les populations dans une terreur propice au rapt que nous envisagions maintenant afin de redistribuer
des réserves pesantes pillées aux tribus du continent puis accumulées à un tel point qu’elles en
Manquait cruellement. Du reste, l’esclavage y était intense et il n’était pas rare que nous eussions à échanger quelques giclée de poudre avec leurs malheureux récipiendaires qui arrachaient sans vergogne femmes, enfants et hommes de bonne constitution aux familles indigènes pour les vendre à prix d’or sur les marchés de cet archipel sous domination espagnole. Nos bonnes actions étaient guidées par le salut de nos âmes sans lesquelles nous eussions péri sans nul doute de nos forfaits
En des souffrances dans des blessures ou des maladies sans nom. O. Dieu merci notre santé était bonne depuis notre arrivée sur ces côtes couvertes de forêts immenses qu’un ciel éblouissant, nous invitait
à pénétrer pour y quérir nos réserves et notre honneur sans lequel la condition des boucaniers aurait probablement souffert des mêmes maux que ceux que nous redoutions et observions parmi les homme
, les peuplades et les populations des continents que nous étions amenés à côtoyer… Et s’il nous arrivait d’être à notre tour rudoyés par quelques déconvenues, nous examinions bien vite nos comportements afin d’en analyser les causes et réparions nos erreurs aussi prestement que cela nous était possible, notre moralité dût parfois faillir car nous avions essuyé de lourdes pertes en nos
Périls passés et que nous nous adonnâmes à une veillée ce soir là , soulagea, quelque peu, aux abords de notre navire sur la plage, nos cœurs réchauffés par les braseros qui brûlaient sous nos yeux, lors
En nos esprits, des souvenirs les plus regrettables. Je me souvins, tandis que mon second portait sa main sur mon épaule, d’une période reculée où nous avions été précipité en une guerre semblable à celle qui était menée, par l’orgueil de quelques uns, aujourd’hui, contre les peuples d’Asie et des Indes, dans laquelle nous avions perdu plusieurs des nôtres, en d’horribles circonstances lorsque la main de ma compagne pressa la mienne et m’emporta en une danse sur le sable, immaculé de cette douceur de vivre et des joies des ritournelles de nos aïeux, nous fûmes emportés alors dans de délicieux tourments et nous abandonnâmes, loin des regards, sous un charmant bosquet, aux plaisirs de l’amour tant
Et si bien que nous fûmes exaltés puis amenés à nous endormir bel et bien assagis…
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