Orage, dans un ciel serein
Doucement il s'invite,
Dans un souffle feutré,
Il s'infiltre,
Sous la fêlure de nos cœurs,
Ce mal de vivre,
Qui nous enivre,
De tristesse, il nous caresse,
De larmes, il nous désarme,
Pour se nicher, bien au chaud,
Dans le nid du désespoir.
Mais sa cible préférée,
De ce mal incurable,
Ce sont les cœurs purs,
Les jeunes immatures,
En recherche d'identité,
D'entité spirituelle,
Pour entrevoir l'espoir,
Alors, ils se fascinent,
Naïfs et sans repère,
Vers des pratiques velléitaires,
Où la méditation,
Les mènent à l'illumination,
Croyant toucher le ciel,
Pour un paradis artificiel,
Ils se noient et perdent le fil,
Dans un dédale d'émotions fragiles,
Pour basculer dans des pratiques,
Le plus souvent maléfiques,
Où la cohérence,
Côtoie la démence,
Et l'ultime voyage,
Accoste dans un mirage,
De bouffées délirantes,
Au cœur de la nuit,
Où leur pauvre esprit,
Rejoins le monde de la folie !
Carolina, merci de votre lecture, à bientôt
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Faîtes que vos rêves dévorent votre vie, avant que votre vie ne dévore vos rêves !