Délogés des boulevards, pour d’anciens monuments
Qui restent en historiens les vaccins de l’oubli
Des espèces s’éveillent aux ruines ,en résidents
Oubliés des regards, d’ignorance envahis
Des sentiers rocailleux s’enfoncent dans les brandes
VĂŞtus de nappes grises qui somnolent en vallons
En des voutes terrestres, d’étoiles qui s’étendent
Aux verts traits des lucioles tapies dans les buissons
Des âmes en costumées des nuances du soir
Serpentent des couloirs sous mon avance claire
Pour les sentiers de l’ombre, à jamais dans le noir
Ceux qui n’ont de faciès aux feux de ma lumière
Et la flore farouche, des milliers de plantons
Se déhanche à la brise aux douceurs estivales
Les fougères frétillent à la fuite des haillons ;
Des nuages impies qui masquent la dame pâle
Alors ces portes sombres percées du judas ambre
Qui gardaient mystérieuses la pureté en repli
Retirent par unité, l’ensemble de leur membres ;
Le monocle de pierre d’une onde resplendit
De la branche d’un frêne reprend l’hululement
Tandis que des stridules résonnent dans la plaine
Du haut de la colline, la mort des hurlements
Que raillent les Bourgbourgs cancanant des eaux saines
Des heures sombres durant, minuit à l’apogée
L’orchestre célébrait la reine des pépites
Tant l’horizon paisible, que les chants en veillée
Saluaient le passage de la belle en orbite.
Qu’en sont drôles de fortins que ces bosquets chantant
Louant aux âmes sans chaines des chambres arlequines
Des chaudes aux teints glacés, aux sept continents
Bercées par la lumière de leur mère clandestine..
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Le côté sombre fait partie de moi, même si je décide de le fuir. BM