Près du lac endormi quand le soleil se lève,
Que les chênes centenaires se mirent dans son eau,
Je m'assieds un instant, la forêt est si belle,
Et je ferme les yeux au doux chant d'un oiseau.

Le calme reposant envahit tout mon être
Et seul un vent léger fait bouger mes cheveux,
Perdu dans mes pensées, si ce n'est dans mes rêves,
Je me laisse glisser dans un songe radieux.

Je suis seul ici bas, est-ce le PARADIS ?
Je m'attends, brusquement, à voir venir vers moi
Une fille toute nue, sylphide si jolie,
Que je me lèverai, la prenant dans mes bras.

Nous dormirons ensemble, couchés tout près de l'eau
Et nous ferons l'amour comme seuls les Dieux font.
Sur une simple couche faite d'herbes, de roseaux,
A nous l'éternité d'amour et de passion.

Mais soudain un orage au ciel a éclaté,
Mon rêve était fini, quelle désillusion !
Qu'elle est dure à revoir cette réalité,
Après le PARADIS et ses douces illusions.

Une éternité d'amour et de passion !! Voilà une très belle évocation du paradis !

Eh bien oui, c'est sûrement un paradis, ce merveilleux tableau que
tu nous décris là!

Mais, comme tous les "paradis terrestres", il est fragile et éphémère...
hélas!

Oui... mais le souvenir qu'il en reste est tout simplement merveilleux!

Bravo pour ce très beau poème!





Capucine

Ton poème nous révèle tout l'éphémère d'un paradis terrestre .
HONORE

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J'ai aimé ta description du paradis en ce que tu te poses la question :
Suis-je seul sur terre ?
Eh bien non finalement on est (presque) toujours plus heureux à deux
Et comme tout a une fin c'est encore mieux
on risquerait de sombrer dans la monotonie
bravo pour ton texte
amitiés

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il manque un aigle noir ...


mais comme nous sommes au paradis
c'est peut-être normal.

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[La nuit des rois, les femmes seront reines]

http://leaviola.blogspot.com/

"Nous sommes corps à corps nous sommes terre à terre
Nous naissons de partout nous sommes sans limites" PE

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