L’été en lambeaux finit de frémir au fond de la vallée.
Une douce brume caresse l’orée de la forêt.
Le silence, maître des lieux, resplendit d’authenticité.
Une goutte d’eau, qu’un nuage en émoi a déposé sur la corolle d’un coquelicot, ruisselle.
Sous un charme, les couleurs angevines d’un bouquet floral aux accents bucoliques.
Le parfum envoûtant des déesses romaines enlace la clairière de ses effluves magiques.
La tendresse irréelle et subtile de la nature au réveil sous le pinceau du maître.
Chef-d’œuvre immortel d’un Matisse sous les yeux attendris d’un esthète.
Et je m’endors, apaisé et serein
----------------
Valli