Le poète
Perdu sous les étoiles à la quête de ses rêves infinis
Le poète avance sur des pétales de roses tombés au vent léger.
Ivre de liberté et d’amour il cherche l’accessible étoile
Au delà des limites de la raison dont il se moque .
Il vogue sur ces mots comme Icare risquant le feu .
Il lévite sur des pensées infinies dont il ignore le chemin .
Le poète est seul perdu dans ses circonvolutions autistes .
Il cherche aux limites de l’espace la fuite infinie du temps .
Psyché ne peut rien pour lui , il est prisonnier de la liberté .
Les soirs de grand vent , les nuages fous lui parlent tendrement
Comme un voisin de rupture dans la continuité d’une fin .
Le poète avance au gré des amours qui comme des quarks sont multiples
Dans leur unicité . Ses mots sont des sonates dont les notes s’enfuient .
Ayez pitié du poète , il cherche ce qu’il est sûr de na pas trouver .
Les amours mortes refleuriront au printemps des poètes
Quand les hommes vivront d’amour au delà du possible .
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Il est un temps pour chaque âge :
A vingt ans , tout semble possible. A quarante , tout est possible. A soixante tout semble possible mais pas forcément souhaitable .
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