Sur la mer en furie, les vagues en rouleaux,
J’ai vogué trop longtemps, votre amour m’a surpris !
Nouant ses doux cordages aux sillons de ma vie,
Me portant, frêle esquif jusqu’aux nues, tout là -haut…
Aux plumes des sirènes, j’ai tatoué ma peau,
Marquée aux théorèmes de l’amour infini.
J’ai suivi le chemin, ô licorne meurtrie,
De broussaille et d’épine recherchant ce Poulbot.
Puis, j'ai repris la mer, lassée des monts arides,
Où tout amour humain n’est que bouche impavide.
C’est là que j’ai sombré dans des gouffres amers,
De Charybde en Sylla brisé tous les miroirs.
Mon soleil est tombé dans le rouge du soir…
Que douce, ma prière te parvienne, ô frère…
3/12/2011
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"Ni le poète, ni personne d'ailleurs, ne possède la clef ou le secret du monde, je veux être bon." Federico GARCIA LORCA