Telle une fumée sortant d’un trou de serrure
De ce feu qui consume mon corps et mon cœur
Mes envies s’enfuient et de manière très sûre
Sombrent de mes désirs ces moments de bonheur.
J’ai aimé partager toutes mes aventures
J’ai donné du plaisir sans être écornifleur
J’ai ôté de ma vie les vilaines griffures
Que laissent en passant ceux qui sont visiteurs.
Mon corps est en sommeil mais mon esprit fredonne
Ces chansons d’autrefois qui bordaient nos plaisirs
Et à ces moments là mon cœur s’y abandonne.
Les arbres ont reverdi, les bourgeons vont éclore
La sève est en émoi et me remonte encore
Qu’il est dur quelquefois de vouloir s’assagir.
Chibani