A en caresser le firmament...
Il me faut écrire, il me faut lire...
peu m'importe où, sur un mur...
sur une page ..ma plume a la peau dure
même si ma piètre poésie se fissure.
Ah écrire et sentir ce souffle divin...
les poumons qui respirent en plein
et tous les mots se libérant enfin
janvier me sent fébrile un rien chagrin...
Mon encre survit par le souvenir ...
le souviens toi petite muse tes envies
quand dessinait printemps ses plaisirs
ses bourgeons de lilas délicatesse inouïe ...
Ah écrire sans se soucier des lendemains
et si le poème n'est pas joli, car trop humain
je m'accrocherai pour ne plus perdre pied ...
mais m'épancher à souhait sur blanc papier.
Mon encre survit par le souvenir ...
et même la nuit dans mes songes d'enfant
elle gribouille du rêve caressant le firmament
et se rappelle inconsciente jusqu'Ã en jouir..
Ah écrire en ignorant les qu'en dira -t-on ...
du verbe, des mots, de la prose à foison
Muse est revenue, brandissant son drapeau
d'une blancheur invoquant la paix et ses idéaux.
Isabelle le 20 janvier 2022
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