Candeur et innocence.
Regardez-les ces tous petits anges,
ils sont, dans ce monde, l' innocence.
Ils égayent les foyers de tant de louanges
et rendent les vieux jours évanescents.
On n'ose pas vraiment les gronder, de peur
de se perdre ou se noyer dans leurs yeux
désarmants, pleins de larmes et de pleurs
au risque certain de briser leurs élans joyeux.
Leurs yeux sont comme des puits sans fond
ils nous perdent avec tellement de candeur
où émane une lumière, une étrange lueur
qui nous scrute et nous laisse moribonds.
Ne sont-ils pas des anges, des envoyés,
des émissaires venus réveiller nos cœurs,
dans notre torpeur d'adultes dévoyés,
où l'évolution de la société n'est que douleur.
Nous les aimons tellement nos anges chéris,
à chaque instant, ils font festoyer nos vies,
transforment en festival notre quotidien
s'inventant peintres, clowns ou musiciens.
Restez ainsi mes tous petits enfants,
ignorants de tout mais déjà si savants,
ouverts sur le monde et ses merveilles
comme sur les fleurs vont les abeilles.
Frédéric
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