Quand nous étions petits



Dédié à Mohamed Arejdal




Quand nous étions petits
Quand nous étions enfants
Quand nous étions petits
Comme les jours étaient beaux !
Quand nous étions petits
Comme les cieux étaient clairs !
Quand nous étions petits
Comme l'eau était bonne !
Quand nous étions petits
Comme les fleurs sentaient bon !
Quand nous étions petits
Comme les vergers étaient verts !
Quand nous étions petits
Comme les chants étaient beaux !
Quand nous étions petits
Quand nous étions enfants
Nous saluions
Les jours fleuris
Les jours où nous courions derrière les papillons
Les jours où nous cueillions des fleurs
Des fleurs,des fleurs multicolores
Que nous assortissions en gerbes
Dont nous faisions des offrandes
Que nous donnions à papa à maman
Les jours où nous bâtissions des maisnos
Que nous couvrions
De vertes herbes
Où tout ce que nous construisions
Etait à la merci du vent
Les joiurs où nous cherchions
Des oeufs dans des nids
Où nous courions dans les rigoles
Où nous barbotions dans l'eau
Où nous criions
Où nous riions
Où nous chantions
Où nous nous balancions
Sur les branches des arbres
Où nous apprenions
La pêche dans l'étang
Je ne m 'étais jamais lassé
De courir
De rire de toutes mes petites dents
Quand nous étions enfants
Comme l'âme était joyeuse !


Amedyaz

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Bonjour Amediaz, un très joli et profond poèmeque j'ai aimé.
Lourd de sens......Je crois que nous rêvons tous inconsciemment, de retrover notre juvénilité.
Mon amitié.

Capricorne

Au temps de l’insouciance ... qu'il est bon d'y retourner ....merci

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Tu me rappelles mon cher ami les vacances scolaires de mon enfance que je m'empressais d'aller passer au bled chez mon oncle ,dans les années 60 ans !!

A l'époque , les saisons se suivaient encore selon la loi de la nature!!

mes cousins et moi , faisions les memes jeux agréables et innocents !

et nous étions HEUREUX !! bonheur simple et mémorable!!

Ah! si c'était à refaire.......(ou plutot à revivre).....!!

Salutations amicales.
_DRIM_

une belle lecture pleine de nostalgie ! beaucoup de souvenirs a ta lecture !
j'aime beaucoup !
mes amitiés !
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Enfance toujours délicieusement nostalgique!
Ce qui est encore merveilleux,c'est que, quand nous étions encore petits, nous voyions le monde immense, grand, infini et extraordinaire.Maintenant, tout est petit, réduit, insignifiant et laid! Je me rappelle, le jardin public ,juste en face de notre maison,était pour moi une forêt, une jungle,un espace d’aventures et de chasse fantastique!A présent, quand je vais voir ma mère, le jardin public est si petit !

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Ah c'était le bon vieux temps cher farid, le temps de l'insouciance et du bonheur intense.
Merci pour cette plongée dans ce monde qu'on a tous perdu à jamais.
Bravo.

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La fuite n'a jamais aidé personne.

bonsoir Amedyaz!
je crois que l'enfant que nous avons été ne meurt jamais, il est là, tout au fond de nous même, et c'est heureux!!!!!!

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https://www.edilivre.com/poemes-a-contresens-richard-gabrieli.html

très beau texte!

"quand nous étions petits" on n'oublie pas merci pour ce partage!

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la poésie est le parfum de l'ame

Mon blog [img]http://img4.hosting...

comme l'enfance est belle!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
en lisant ce merveilleux poème, je me laisse revenir à la fantaisie de l'enfance, son éxubérante spontaneité, l'innocence qui s'allumaient dans nos yeux et nos coeur!!!!!!!!
nous étions comme des colombes survolant sur les nuages du bonheur!!!!!!!!
un grand plaisir de te lire toujours mon chèr ami!!!!!!!!!!!!

Merci pour ce beau et profond partage
que c'est bon de revenir dans l'enfance, le temps de l'insouciance, sous tes vers frais et tendres


Amitiés
Laura

Les jours où nous bâtissions des maisnos
Que nous couvrions
De vertes herbes
Où tout ce que nous construisions
Etait à la merci du vent...
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J'aime toujours te lire,poète!!
Bravo et azul,Farid!

Driss

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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!

Driss

Mes amies
Mes amis

J'ai oublié de mentionner que c'est un poème du poète Amazigh Mohamed Arejdal que j'ai traduit en langue française !

Merci infiniment

Amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

bonjour amedyaz,

quel intense et délicieux écrit !

oui, "Comme l'âme était joyeuse !", je crois que c'est son état "normal", celui de ces instants de présence à ce qui est là, si précieux dans nos regards d'adultes qui l'avons enfoui en nous !

grand et belle émotion à te lire, grand merci à toi

amitiés
lilalou

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"un jour la plume te prend par la main et le soleil de ton coeur vient chanter avec elle ..."

Extraits des recueils "La Plume magique" et «Un petit maillon bleu», sur mes blog, danilou
http://danipoesie.eklablog.com/accueil-c21372222

A te lire j'ai retrouvé les émotions de cette époque.
Ah ! Retourner en arrière...
J'ai traité aussi :
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=112424&forum=2
Amitiés
Jean marie

Magnifique !

ton poème me touche beaucoup Farid
tanemmirt a gma inu

Lilalou
Jaicemail
Estrellstar
Awaliw

mes salutations distniguées
mes vifs remerciements


Amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




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Bonjour Farid,
Merci pour cette traduction que j'ai adoré lire et qui m'a replongée un instant dans mon enfance...A quelques choses près, les enfants sont tous les même, c'est après que ça se corse!!!
Amitié,
Christophe

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Un magnifique hymne à l'enfance, j'ai adoré !

Christophe
Juliette

Mes salutations distinguées
Mes vifs remerciements

amitiés
Farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




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