Je pleurais seul vers le long de cette rivière,
Etourdi par le vent qui soufflait à l’arrière ;
Lorsque soudain je vis
Le rayon de douceur d’un soleil éphémère
Réchauffer mon esprit.

Dans les reflets de l’eau apparaissait le charme
De ce ciel mystique baignant tout en larmes
La nature enchantée :
Beauté fragile d’un monde qui se désarme
Captivant mes pensées.

Sa nudité était d’une pudeur timide
Et mes yeux, de son érotisme étant avides,
Faisait la douce étude
Du mouvement sensuel de ses doigts humides.
Magnifique prélude !

Puis, sa main m’invita à entrer dans la danse
Et de sa pureté je suivais la cadence :
Souplesse démoniaque
Entraînant mon corps à souhaiter la démence.
Folie aphrodisiaque !

Enfin, mon inconscience prit goût à l’ivresse
Et parmi mes destins je choisis la paresse.
Allongé sur son corps,
Etant devenu l’esclave de ses caresses,
J’en demandais : Encore !

Et notre rituel dura toute une nuit
Je m’en sentis poète, nu, abasourdi ;
Je sortis haletant
De cette forêt, qui suait toute étourdie.
Je me pensai vivant.

Puis, je me retournai, le cœur en étincelle
Et choisis le chemin menant à l’irréel
Qu’on nomme poésie.
J’avais accompli l’expérience naturelle,
La lente anesthésie.

texte effacé

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C'est très prometteur, j'ai suivi votre plume avec intérêt, le rêve du poète est très beau et les mots coulent et transportent, une bien belle histoire, au plaisir de vous relire, bien amicalement, Simon...

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Une poésie profondément majestueuse ,c'est très beau..
Douceurs poétiques, Ombeline.

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L'amour c'est aussi se découvrir,
en écoutant chanter des mots
qui sont encore à inventer. (Jacques Salomé)

une très belle lecture !!