À la saison des métamorphoses
Quand les masques se brisent
Le cœur est tourmenté
Par les voix de la nuit
Et aucun des vieux masques
Ne peut le sauver
À chaque instant les vents luxuriants
Drapent nos yeux abyssins
D'un éclat fallacieux
Des fleurs douloureuses
S'envolent aux quatre vents
Aussi pour fuir ce déluge
On vit retiré
Dans la brume infinie
De nos ruines effondrées
Mais quel fantôme hâbleur
Hante encore ces taudis ?
Au loin dans la mer de larmes
Seule la lumière aveugle
Forcera nos ombres
À se dévoiler
(ancien écrit)
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