Ils étaient cinq bouleaux aux allures princières
En groupe dans un coin de pelouse blottis,
Arbres dont je chéris les habits assortis
Et que j’avais sevrés des terres nourricières.

Hier il a fallu que des airs téméraires,
De l’automne des vents rarement ressentis
Jetassent leur fureur sur mes enfants lotis,
Il en est tombé un dans les bras de ses frères.

La voilure gisante et le mât déchiré
Le bateau qui voguait sur l’océan doré
A perdu pour toujours sa misaine d’albâtre.

Lorsque je le verrai dans le foyer flamber,
Puisque c’est ainsi que finit le bois tombé
Mon songe ira vers eux qui ne sont plus que quatre !

la mort d'un arbre...ou la mort d'un ami...
Trés joli poème!
merci pour le partage!
amitiés
Joëlle

Joli !! et c'est peu dire ! un sonnet imagé et musical. J'adore l'avant dernière strophe !

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Merci à vous trois pour vos commentaires

Cordialement

calijo

un joli sonnet , un arbre qui à vu sa vie s'arrêter là mais pas de la main d'un homme pour une fois , c'est la nature qui a décidé !!

Lorsque je le verrai dans le foyer flamber,
Puisque c’est ainsi que finit le bois tombé
Mon songe ira vers eux qui ne sont plus que quatre !
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Un très beau sonnet, d'une empreinte poétique à saluer.
Bravo et merci!

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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!

Driss

Merci felinelove et amademwa pour vos commentaires

Cordialement

calijo

Un beau poème qui sonne avec émotion la mort d'un arbre.

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Merci Soliane

cordialement

calijo