Les mots
Aux confins des nuits profondes sans lumière aucune ,
Les fusils parfois se dressent vers le cœur des hommes .
L’humanité avance entre torpeur et violence , aveugle et sourde .
Les enfants crient sous la lune quand les armes claquent
Au fond des rues sans issue où meurent les illusions .
Les hommes ont au fond de leurs entrailles des fureurs meurtrières
Qui rendent le monde aussi dur que pierre de granit sous la pluie .
Les insultes giclent plus fortes que volcan en colère ,
Puis les coups pleuvent avant l’assaut assassin final !
L’absence de mots sur les maux génère les pires horreurs .
Le dialogue engendre l’harmonie à qui sait écouter .
Il faut écouter pour entendre et entendre pour comprendre .
Il eût suffi souvent d’une oreille tendue au souffle d’un cœur solitaire
Pour que le monde s’illumine aux tempêtes des amours .
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Il est un temps pour chaque âge :
A vingt ans , tout semble possible. A quarante , tout est possible. A soixante tout semble possible mais pas forcément souhaitable .
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