$ $ $ Les puritains $ $ $
En poème sans prétention
On me donne réputation
Sur mes textes de bon aloi
Certains y ont posé leur voix
Je n’écris pourtant que petites choses
Sur de beaux boutons avant qu’ils n’éclosent
Mais les puritains n’aiment pas
Qu’on écriv’ des mots comme ça
Non les puritains n’aiment pas
Que mes écrits fassent débat
S’ils savaient combien je m’en fous
Je crois qu’ils en seraient jaloux.
En amour, là c’est sans atours
Qu’ca soit la nuit ou bien le jour
J’suis victime de contestations
On cherche Ă me damer le pion
Je ne fais pourtant que minimes choses
Sur de beaux boutons avant qu’ils n’éclosent
Mais les puritains n’aiment pas
Que je butine dans leur plat
Non les puritains n’aiment pas
Que je lutine comme ça
S’ils savaient combien je m’en fous
Ils deviendraient complet’ment fous.
V’là qu’leurs femmes s’en prennent à moi
Mais là je ne fais pas d’éclats
Des rombières, j’en ai connu
Mais avec elles j’étais déçu
Sur roses fanées en vieilles aubépines
Comment voulez-vous que là je m’échine.
Mais les puritains ne voient pas
Que leurs ratas je n’aime pas
Je suis pur, je n’ai pas de vices
Pourquoi elles s’en prennent à mes cuisses
Si elles savaient combien j’m’en fous
Elles retourn’raient vers leurs époux.
Lors, bourgeois gardez vos rombières
Je n’veux plus voir leurs gros derrières
J’aime bien quand je me réveille
Sur l’horizon voir le soleil
Mais avec leurs roses un peu trop fardées
Là de les humer, ça m’ fait éternuer.
Mais les puritains ne voient rien
Tout ce qu’ils font, ils le croient bien
Ils s’contentent de la missionnaire
Parce que le reste ils savent pas faire
Et lorsque arrive le mois du houx
Ils sont encore dans les choux.
Chibani