Carpe Diem
Te souviens-tu ces bons soirs de septembre
Quand le ciel rougeoie au lointain sur la plaine ?
L’Angélus tinte en la petite chapelle où l’on vient prier .
C’était l’heure buissonnière où les amoureux s’unissaient
Cachés derrière les buissons d’aubépine aux senteurs d’amour .
Nous jetions nos vélos à la sauvette peu importait le retour
Puisque nous étions là , l’un contre l’autre , l’un faisant l’autre .
Le passé n’existait pas encore , le futur était trop lointain .
Nous vivions nos émois et rêvions nos présents .
Nos devenirs étaient sans nom , nous étions et c’était tout .
A trop penser le vivre se meure au bruit des questions .
Trop de pourquoi tue les lendemains . Il faut être .
Les corps en volupté chassent les peut-être
Les oiseaux en amour ne tombent jamais de la branche .
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Il est un temps pour chaque âge :
A vingt ans , tout semble possible. A quarante , tout est possible. A soixante tout semble possible mais pas forcément souhaitable .
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