Car j'ai vu la fin d'un monde d'hypocrisie
Jaillir des splendeurs mortes d'une idiosyncrasie
Et qui porté aux grâces des périls à genoux
Devant tant de déesses savantes des courroux
Foulerait au pied l'art comme pour une élégie.
Mais d'aventure histoire ne craint pas d'être morose
Et se voit mériter de louer l'endosmose
Au bien-être. Assez de réfutations d'esprit
Dont l'alcôve charmante en commande le fruit
Aussitôt défendu par la métamorphose.
Mais par quel jugement conjurer l'existence
Dont le vertige écume aux lèvres de ma plume
Au poète en sa lettre exaltant son plaisir
Et saisissant l'intime émulation des lyres
Où je sers à l'amour qui dans mon cœur s'allume.
Mais je connais des nuits prescrites pour former
Ceux qui sont sous le joug des jurons; pour froisser
Les tenants rejetons enjoignant les contraires
A mieux s'éparpiller pour mieux se plaire aux sphères
Éthérées d'un glamour enchanté et heurté.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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