La lune meurt de faim, -son reflet s’éteint.
Il nous faut repartir dans le froid de l'enfance solitaire
Et gravir de nouveau le soleil et la nuit.
Là -bas, dans la tempête stellaire,
Le ciel coule sur la terre qui gémit.
Nos yeux résonnant sur les parois éclairées,
Nos mains fleurant les blessures de la mer,
Nous goûterons au sucre noir des étoiles
Et sentirons nos cœurs battre au rythme infernal.
LÃ -bas aussi, dans l'erg ontologique,
Une fleur silencieuse s'épanouit.
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