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Les échos morts de nos cris,
Né de nos amours inscris,
Résonnent sous les ponts fleuris
Fantômes évanescents chéris.
De nos mains tendues à la dérive,
Germes poussés sur d'autres rives,
J’entends les anges dormir
Le souffle terrestre de leurs soupirs.
Mécanique du ciel en furie,
L’aube s’habille de son argenterie,
Sur tes épaules endormies,
Si blanches de monochromie.
Le vent souffle des airs polychrome,
Portée sur tes lèvres mercurochrome.
Saison céleste du paradis caché,
Il chante ton nom en syllabes hachées.
Marie Sara tisse un doux linceul
Sur son corps le désir seul,
S’emmitoufle d’un souvenir
Eternellement en devenir.
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Oubli, vaincre l'addiction.