Aux quinze de France - suite.
Derrière les mots la réalité,
Point il ne sert de trop disserter ;
Votre courage, votre vaillance n'ont
Que faire de trop d'esprit critique, non
A chacun son discernement, mieux
Vaut-il se lâcher, donner libre cours
A vos natures superbes, pieux ;
Élever l'honneur de la France pour
Quérir cette noble victoire qui réside
Au fond de vous même car jamais
Vous ne sombrerez dans l'insipide
Délectation des observateurs aux aguets ;
Seules la hardiesse et la conquête
Collective, méritée du territoire
Anglais feront plier la rose que de mémoire
Vous avez déjà foulé du pied ; en tête
Vous vous relâcherez pour marquer sans nul
Doute ; par vos vitesses, votre fraternité dont nul
Ne contredit l'existence en vos coeurs grands
Votre force, de nombreux points, quand
A n'en point douter ces qualités et ces émotions
Transcenderont au grand jour pour l'amour
Que vous vous devez à vous même, au jour j
Subjugueront par un panache, une cohésion,
Une force qui sont les vôtres, les nôtres
Pour une nouvelle victoire en son extraordinaire vaillance,
je dédie ce poème rugissant aux quinze de France.
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