Plume de platine   Inscrit le: 23/10/2012 De: Bassou - YONNE Envois: 5171 |
MA COCCINELLE RĂ©miniscence d'adolescence MA COCCINELLE
RĂ©miniscence
D’adolescence.
Le souvenir,
De doux soupir.
Années collège,
Heures de solfège.
Début d’acné,
Pour deux années
Elle s’appelait… ?
J’ai oublié !
Etait ce un nom ?
Ou un surnom ?
Fille impossible,
Inaccessible.
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Dans les couloirs,
Sur le trottoir,
C’était « bonjour… »
Jour après jour…
« Salut … » d’un geste
Je me déteste
Ca aurait pu,
Si j’avais su…
Toi, loin de moi,
Durer des mois.
Mais un demain,
Tu prends en main.
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De faire suffire,
De nous offrir,
Un rendez-vous,
Je n’sais plus où.
C’était un… di…
Après midi.
Soleil premier,
Doux printanier.
Je tends ma main…
…sombre crétin.
Bises sur tes joues,
« Quatre chez nous »
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CHOC ! Je recule.
La terre ondule.
C’est déjà trop,
Le monde est beau.
Je vois des anges,
Tout se mélange
Les p’tits cuicuis,
Font canaris.
Je ga… bre… zouille…
Oui, je bredouille.
Que doit-on faire ?
Je n’sais pas faire.
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Je tremble un peu,
Mais ca va mieux.
Un banc posé,
Se fait bronzer.
Vers, je divague,
Lui, je zigzague.
Moi, je me baisse,
Je pose mes fesses.
Toi, tu entames,
Un lent programme.
C’est pour t’asseoir,
Toute une histoire.
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C’est compliqué,
Elaboré…
Tout est en grâce,
De dos, de face.
C’est un quadrille,
Seule, tu brilles.
Là sur la scène,
Tu te promène.
Les places assises,
Sont toutes prises.
Je suis l’unique,
Dans le public.
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Une magicienne,
Une fée martienne.
De ton chapeau,
Percé la haut,
Tu en retire,
Je dé respire.
Une, deux aiguilles.
Trois banderilles.
FĂ©tu de paille,
Vole canaille.
Le canotier,
Tombe Ă mes pieds.
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Je le ramasse,
Le mets en place.
Dessus ma tĂŞte,
Noble conquĂŞte.
Douce euphorie,
D’un trophée pris.
Un peu de toi,
Posé sur moi.
C’est un flot long,
De cheveux blonds,
Qui en découle,
Qui se déroule.
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Je suis bouche bée,
Comme hébété.
Juste Ă©bahi,
Bel abruti.
Sans te douter,
Du provoqué,
Tu continues,
Ta mise Ă nue.
Ta tĂŞte se penche,
Tu te déhanches.
Un peigne s’en mêle,
DĂ©s entremĂŞle.
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Une fois bien lisses,
Tes doigts se glissent.
Ils s’entortillent,
Un truc de fille ?
Et puis, ils tordent,
Un nœud de corde.
Un Ă©lastique,
Instant magique.
Un, deux, trois tours,
Tu tournes autour.
« Bracadabra ! »
Tu baisses les bras.
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MĂ©tamorphose,
Moi, petite chose.
Par une coiffure,
Une autre allure.
Une princesse,
Se fait déesse.
Et c’est une grâce,
Qui me fait face.
Après cela,
Tu t’assois là .
Enfin, tu oses
Et tu te poses.
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Ces hauts placés
Dévoilent l’accès.
Gestes ludiques,
Faits impudiques.
Révèlent, éveillent
Un bout d’oreille.
Lobe sertie,
Pour une sortie.
Grain de dorure,
Comme parure.
Nos poils de bras,
Se frĂ´lent tout bas.
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Tes mains posées,
Tes doigts croisés.
Là , tout derrière,
Ta nuque fière.
Menton levé,
Gorge dévoilée.
MĂŞme le soleil,
Sort et s’éveille.
Le vent pressé,
Vient caresser.
Souffle les nuages,
Dore ton visage.
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Tes paupières closes,
S’offrent une pause.
Cruelle posture,
Cette cambrure.
Et ton visage,
Semble une image.
C’est le présage,
Des enfants sages.
Ma récompense,
Mon innocence,
Comme les bons points,
D’un temps lointain.
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Un chemisier,
Bleu blanc rayé.
Déboutonné,
Abandonné.
L’inattendu,
D’une épaule nue.
Maudite soie,
Tissu d’émoi,
Laisse deviné,
Tes seins pointés.
Les prisonniers,
De ton bustier.
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Et puis, d’un coup !
Tu poses ton cou.
Horizontale,
Là , tu t’installes.
Ta joue se glisse,
Douce, sur ma cuisse.
Mes bras croisés,
N’osent te toucher.
Le vent fripon,
Lève ton jupon.
La brise est belle,
Porte jarretelle.
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Un soleil bas,
FrĂ´le tes bas,
Souffle complice,
Tes yeux se plissent.
Va, s’insinue,
Fausse ingénue.
Une joue posée,
Toi, allongée.
Là , j’ai trop chaud,
Il fait trop beau.
Perles de sueur,
De la moiteur.
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Faire attention,
Car une tension,
Gonfle et se place,
Manque d’espace.
Je sens une gĂŞne,
Qui se promène.
Bien réveillé,
Cet oreiller.
Il est discret,
C’est mon secret.
Ton doux sourire,
Vient le trahir.
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Un coup de vent !
Soudain ! violent !
Brusque bourrasque,
Lève et démasque,
Etoffes et tulles,
Volent et ondulent.
Tu glisses tes mains,
Tu les retiens.
Une fulgurance,
J’ai trop de chance.
Comme un Ă©clair,
Un trait dans l’air.
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Un sous vĂŞtement,
Rouge Ă©clatant,
Et des ronds noirs
Rêve d’espoir.
Ce fut deux ans,
D’un beau roman.
Une ritournelle
Intemporelle.
Je me rappelle
Tendre et cruelle
Tu fus ma belle :
MA COCCINELLE.
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