Sur le sable chaud .
Sur le sable chaud .
Les hirondelles une à une sont parties vers des loins ignorés
Les Oies très haut dans le ciel fuient vers le sud .
L’été des amours sur le sable s’enfuit .
Que reste-t-il des Ă©treintes torrides sur la plage chaude
Quand les turpitudes de la vie assombrissent l’horizon ?
Ces lèvres humides au goût salé de lendemains qui chantent
Ont renversé tant de cœurs avides d’amour .
Il y eût sur l’océan azur tant de sermons enflammés et parjures
Que la mer s’enfla sous des torrents de larmes .
Et j’ai vu assises sur des galets noirâtres des filles perdues
Pleurer cheveux au vent face aux rĂŞves enfuis .
Les étés sont vecteurs de mensonges et de regrets
Sous l’animisme des soleils éclatants .
Tout eût pu être anthropique , mais tout est souvent fractal .
Les corps nus enlacés dans les bruyères sont partis vers des incertains .
Il ne reste souvent de ces étés que des brûlures au cœur
Et des déchirures à l’âme dans les tréfonds des chagrins .
Aimer est si doux qu’il n’est point chose aisée
Deux corps mélangés n’y suffisent point .
Les cœurs sont libertaires au vent des bons vouloir .
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Il est un temps pour chaque âge :
A vingt ans , tout semble possible. A quarante , tout est possible. A soixante tout semble possible mais pas forcément souhaitable .
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