Était-ce un phantasme, ces anges illuminés
Dont la grâce méritait de fervents plaidoyers?
Moi, je restais à contempler des fantômes
Que les images rendaient à mon âme, en atomes
Et dont ma raison désirait la liberté
Dans une perspective de vaillante intégrité.
Ainsi je projetais mon regard vers l'absolu
En voulant protéger mes sens contre l'inconnu
Tel un dérangement dont le voyant abuse
Pour se rendre aux mystères de la science infuse.
Et moi, je ne désirais rien d'autre qu'être artiste
Pour rendre à la justice les valeurs qui en consistent.
Mais mon cœur à moi se cherchait et osait
Et jamais ne quémandait; Oh! Combien jamais!
Il avait contre lui assez de vétustes horizons
Comme il sa vautrait à se prévaloir profond.
Alors mon sang se mit à battre dans mes tempes
Et à me gifler jusqu'à ce que mon art s'estampe...
Ainsi je projetais mon regard vers l'absolu
Me surprenant à dessaisir des vertiges impromptus
Dont le sens n'avait plus de lien opératoire
Avec les vertus d'une mémoire incantatoire;
Celles d'un éternel retour d'un Autre intuitif
A travers une ascèse au vouloir productif.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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