Les roses ne dorment pas.
Chaque journée elles soupirent.
Dans ces noirceurs qui expirent
Quittant l’aurore d’un trépas.
Elles courtisent dans la nuitée.
Couronnant de leurs pétales
Le doux clapotis d’une journée.
Pour protéger dans le dédale.
Des rêves éveillés de ce monde.
Quand le sommeil inonde.
Les fleurs alors câlinent en ondes
Les effluves en cette ronde.
D’une éternité d’un renouveau
Par l’unique présence d’un tapage.
De la nuit d’un règne nouveau
Où en reine, elle est belle sans âge.
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