Ils criaient fortement, nous ou l’enfer !

Maudit est ce jour ! Il a rassemblé
Tous les diables sur mon chemin,
Je me voyais noyé dans l’insensé,
Quand la nullité faisait mon destin,

Je ne pouvais rien faire, j’observais
Seulement les gens, qui dansaient
Avec bouches closes et mains liées
Sous les ovations fortes des ratés.

Où sont ces garants de la sécurité ?
Sommes-nous devenus des bêtes,
Laissés à la merci de la bestialité
Dans l’indifférence et la haine tacite,

Nous vivons souvent sur nos gardes
Rongés par l’horreur des angoisses,
Pourtant on sait ! Dieu ne regarde
Plus les peuples ayant de la poisse.

De tous les cotés les cris des hagards
Ebranlaient les oreilles, j’étais glacé,
Les guignols écoutaient les bobards,
Ils dansaient sur les vitres cassées

En suivant le rythme des arrogants,
Ils voulaient croiser les glaives en fer,
En déviant les yeux au soleil levant,
Ils criaient fortement, nous, ou l’enfer !

Dad Allaoua

Ta poésie mériterait un peu de considération

Tes mots sont beaux

e_j

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Joli poème, je le fais remonter, il mérite d'être lu.
Bravo
Colombe

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Si la poésie est un art, le partage est l'art suprême !

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