Ta bouche était un rêve
Sur la mienne orpheline
Un soleil qui se lève
Embrassant la colline
Sous le voile éphémère
De mes paupières closes
Ta bouche, comme un vers
Emerveillait ma prose
Dans le berceau fragile
De mon sommeil malade
Ta bouche était cette île…
Quête de mes noyades !
Voguant prêt du rivage –
Onirique illusion –
Ta bouche est un mirage
Une brève évasion
Mais soudain le soleil
S’invite en fins rayons
Dans mon heureux sommeil
Attristant l’horizon
Ta bouche n’est alors
Plus qu’un éclat de songe
Une paillette d’or…
Un énorme mensonge
Je récolte au matin
Les quelques souvenirs
Fondant entre mes mains
De ce tendre désir…
Ta bouche n’est qu’un rêve
Sur la mienne orpheline
Un mirage, une trêve
Ma dose d’endorphine